MAJ : mai 2015
Le domaine : mythique Château du sauternais qui a appartenu pendant longtemps à la famille Lur de Saluces, jusqu’à la vente à Bernard Arnault en 1999, suite à un désaccord familial.
Aujourd’hui le domaine fait 114 hectares et est dirigé par Pierre Lurton. Il est classé Premier Cru Supérieur classé et l’un de ses millésimes les plus connus est le 1937.
Pour en savoir plus découvrez le livre : La Morale d’Yquem.
Les vins dégustés :
Château Yquem – Sauternes – 1998
Château Yquem – Sauternes – 1998
Date : mai 2015
Lieu de dégustation : n°5 wine bar – bar à vins de Toulouse
Prix : environ 120 euros la demi-bouteille sur Amedesvins.com
Cépages : sémillon et sauvignon
Robe : couleur vieil or d’intensité élevée. Larmes lourdes et nombreuses.
Nez : net, d’intensité aromatique très élevée, sur des notes d’orange et citron confits, d’orange amère, d’abricot sec, de noix.
Bouche : acidité medium plus, corps medium plus, alcool medium, intensité aromatique élevée. Dès l’attaque la puissance du corps vous surprend, on a l’impression de goûter à de l’hydromel : c’est liquide mais onctueux, la consistance est proche de celle du sirop, le vin tapisse la bouche. L’élégance et l’équilibre sucre-acidité sont au top, et accompagnent à merveille les parfums intenses de fruits confits, de fruits secs (dont des fruits exotiques secs), de miel. L’abricot sec domine un peu l’ensemble, et les notes légèrement oxydatives donnent un côté animal au vin (renforcé par la structure boisée qui est certes fondue mais accompagne encore le vin). Longueur exceptionnelle.
Avis : ce vin est un monument. Mais Fargues reste pour l’instant mon favori (oui, je sais je n’ai pas comparé les mêmes années, mais ça viendra, ça viendra).
Informations supplémentaires : cet Yquem est considéré comme « prêt à boire ».
Accords : une dinde rôtie puissamment parfumée d’épices. Un carpaccio de poisson sauvage. Un foie gras poêlé aux fruits exotiques. Un St-Honoré de chez Pierre Hermé. J’ai faim, maintenant.
Pingback: Toulouse – n°5 Wine Bar – Bar à vins | Larry Levan