Date : août 2014
Lieu de dégustation : à l’appart, sur un bœuf bourguignon (préparé par Maman – merci Maman !)
Prix : de mémoire environ 17 euros l’année dernière à la cave Avitus, Avignon
Cépages : grenache et syrah
Robe : rubis reflets grenat
Nez : 1er nez très animal. 2ème nez, cuir, cerise cuite, cassis, pruneau, bois. Une note chantante : du réglisse.
Bouche : à l’attaque les tanins sont souples et les arômes épicés. Le milieu de bouche est délicieusement fondant sur des notes de fruits rouges puis fruits noirs. Ensuite il devient puissanteet se corse (bois). C’est gargantuesque en bouche, et la finale est longue sur des arômes de chocolat.
Avis : au nez, c’est un vin joueur. Il offre un parfum complexe comme une partie d’échec, et rieur comme un jeu de mimes. Il ne se laisse pas totalement deviné, et offre une partie de cache-cache endiablé. En bouche, c’est un jeu de forces qui s’y joue mais comme lors d’une manche de lutte (le sport), c’est à la fois puissant et hypnotisant. Les lutteurs se toisent d’abord de loin, rentrent dans le jeu et s’affrontent corps contre corps d’une manière brusque mais harmonieuse jusqu’à la mise à terre. Ce vin est un sportif qui montre un profond respect à ses racines et à sa terre.
Très bien.
Même si le prix paraît à-priori élevé pour un Côtes du Rhône, ce vin vaut bien un Châteauneuf-du-pape. Je n’aurais aucune honte à le ramener à un dîner où on me demande de ramener un beau vin de la vallée du Rhône.
Accord : un belle côte de boeuf.